Au XIXe siècle, le chemin de Saint-Martin rejoignait la route du fonds du vallon (rue Joseph Heuzé) par l'actuelle rue de l'Harmonie. Son prolongement, en 1881, a nécessité de démolir, au moins partiellement plusieurs maisons. |
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Depuis ces travaux, les 2 routes se rejoignent en délimitant un terrain de forme triangulaire.
Au début du XXe siècle. Une petite maison occupe le fond du terrain triangulaire et un magasin est implanté à l'angle du terrain des Chrysanthèmes (carte postale N°1).
Une boutique est ensuite installée sur la pointe devant la petite maison. La boutique située à l'angle des Chrysanthèmes existe encore (carte postale N°2 de 1921).
L'auteur du site peut préciser que pendant 9 ans, de 1912 à 1921, monsieur Talbot de Sassetot loue à monsieur Buquet des Petites-Dalles un emplacement sur son terrain pour y installer une boutique de charcuterie moyennant un loyer payable annuellement à la Saint-Michel. Cette boutique est parfaitement visible (à droite) sur une carte postale de l'époque.
Vers 1925, monsieur Gille propriétaire des Chrysanthèmes, fait construire sur la périphérie du terrain triangulaire des garages, une épicerie et des petites boutiques. Ces divers bâtiments sont construits sur un seul niveau (carte postale N°3).
Un acte de mitoyenneté de 1925, entre monsieur Gille et madame Gabrielli, propriétaire du Cottage des Arts (64, rue Joseph Heuzé) permet de savoir qu'à cette date les travaux avaient commencé.
Vers 1926, dans la plaquette éditée, avec le concours des Chemins de Fer de L'Etat, monsieur Gille poursuivait la commercialisation de ses boutiques. En plus de l'épicerie de madame Collinet, il avait au moins deux locataires :
Le local qui hébergera la poste était construit à cette époque, mais Le Grand Hôtel des Bains et de la Plage faisait encore mention du «Bureau de Postes, Télégraphes & Téléphones dans l'hôtel même». En 1927, la présence de la poste dans ce centre commercial est attesté (source : madame Heuzé).
En 1932, toutes les propriétés de monsieur Gille sont vendues aux enchères. L'acquéreur de ce petit centre commercial, monsieur Lefevre ajoutera un étage au dessus de l'épicerie et des boutiques (carte postale N°4).
Monsieur et madame Desjardins transféreront l'épicerie dans l'un des garages et ouvriront un café dans le local de l'angle, ainsi libéré.
L'épicerie connaîtra une activité de plus en plus réduite et fermera à la fin des années 50.
Dans les années 70, le café sera transformé en restaurant : « l'Espérance ». Tous les autres commerces ont disparu progressivement (photographie 2003).
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