Le chemin de fer et les Petites-Dalles

Ci-contre publicité datant de 1926.

(document communiqué par Jean-Claude Michaux)

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Plan des lignes de la région avec les dates de mise en service

(Plan élaboré grâce aux renseignements fournis par François Feuilloley)



La ligne Paris-Rouen-Le Havre est inaugurée en 1847. Le chemin de fer atteint ensuite Fécamp en 1856. Le premier convoi de voyageurs y arrive le 25 février avec un terminus au Val aux Clercs. La gare, à son emplacement actuel, ne sera opérationnelle que le 20 novembre de la même année. Cany est desservi en 1880.
Ci-contre la locomotive qui tractait les convois.


La Buddicom qui sera utilisé sur les lignes du Havre et de Fécamp juqu'à la fin du XIXe siècle.


Le modèle de la Buddicom conservé au musée de Mulhouse.


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Les précisions de François Feuilloley :

Tirées du site Internet: "Histoire chronologique des chemins de fer français, à voie normale" (Auto-édition CIMA) qui présente sous forme de cartes, l'évolution de toutes les lignes de chemin de fer à voie normale ouvertes en France entre 1827 et 1900.

Vous trouverez d'autres renseignements et notamment une très belle collection de cartes postales de gares et d'affiches du chemin de fer sur le site web Manche-Océan.

Depuis Motteville, gare de correspondance sur la ligne Rouen—Le Havre (1847), partent des lignes secondaires vers Clères (1876) et vers Saint-Valery-en-Caux/Cany (1880).

Sur la ligne Motteville—Saint-Valery-en-Caux (32km), la station Saint-Vaast—Bosville (gare commune à Saint-Vaast—Dieppedalle et Bosville) sert de bifurcation soit vers Saint-Valery-en-Caux soit vers Cany, ce dernier tronçon (Saint-Vaast—Bosville—Cany), ayant une longueur de 6 km. De cette même gare de correspondance sera réalisée en 1898 la jonction entre Saint-Vaast et Petit-Appeville (Dieppe).

Concernant l'ensemble du réseau Motteville—Saint-Vaast—Bosville—Saint-Valery-en-Caux et Saint-Vaast—Bosville—Cany, les auteurs fixent plus précisément son ouverture au 11 juin 1880. Cany-Barville est un terminus provisoire, la ligne sera prolongée jusqu'à Fécamp en 1900. Cette ligne faisait partie du réseau de l'Etat avant la SNCF



La gare de Cany au temps où elle desservait les Petites-Dalles.



Un premier projet prévoyait une ligne partant de St-Vaast et passant par Bosville, Grainville-la-Teinturière, Bertheauville, Thiergeville (au sud de Valmont), Bec-de-Mortagne, pour rejoindre la ligne Bréauté—Fécamp au sud de Fécamp. (Information donnée par Pierre-François Mary, le trajet de ce projet figure sur une carte de 1888; voir le tracé en pointillé sur la carte ci-dessus).

Finalement, la ligne qui sera inaugurée en 1900 part de St-Vaast, passe par Cany-Barville, Riville, Valmont pour atteindre Fécamp en suivant la vallée. Voir à ce sujet le très beau site web Manche-Océan.

Concernant les accès aux plages de la Côte d'Albâtre, on peut noter que les Petites Dalles ont été desservies (via Cany) plus tôt qu'une station comme Étretat où la ligne les Ifs—Étretat ne sera réalisée que le 22 juin 1895 alors que la liaison entre Bréauté et Fécamp existait déjà depuis 1856.

 

Pour être complet, compte tenu de la zone géographique couverte, ne manquent que les lignes de Motteville à Ouville-la-Rivière (autorisation d'exploitation le 16 mars 1912) : via Yerville, Anglesqueville, Saane St-Just, Gueures (gare de bifurcation) et d'Ouville-la-Rivière à Clères à partir de l'embranchement de Gueures (autorisation de d'exploitation le 30 avril 1913) : via Gueures, Bacqueville, Tôtes et Grugny. Toutefois ces lignes ne jouèrent pas, selon toute vraisemblance, un rôle important dans la desserte des Petites-Dalles. Elles ne figurent pas sur la carte ci-dessus.

Vincent Le Grand nous précise que la ligne citée ci-dessus, allant de Motteville à Ouville-la-Rivière et passant par la vallée de la Saane, était d'un usage local de peu d'importance. Cette ligne n'ayant jamais beaucoup fonctionné, demandait un entretien lourd. Jérôme Doucet nous signale que cette ligne fut fermée définitivement en 1947 et déclassée en 1957.

Le tarif des chemins de fer de l'Ouest, adressé par Pierre-François Mary qui l'a découvert sur le programme d'un salon de peinture de 1890.