Installation des éoliennes de la plaine de Yaume
(à deux pas des Petites-Dalles !)
Janvier 2009




01.JPG
Photo Patrick Lebourgeois
02.JPG
Photo Patrick Lebourgeois
03.JPG
Photo Patrick Lebourgeois
04.JPG
Photo Patrick Lebourgeois
05.JPG
Photo Patrick Lebourgeois
06.JPG
Photo Gilbert Roger
07.JPG
Photo Gilbert Roger
08.JPG
Photo Gilbert Roger
09.JPG
Photo Gilbert Roger
10.JPG
Photo Gilbert Roger
11.JPG
Photo Patrick Lebourgeois
12.JPG
Photo Patrick Lebourgeois
Ces photos permettent de toucher du doigt le caractère monstrueux de ces machines pour un intérêt économique de plus en plus contesté. Devons-nous sacrifier nos paysages à des lobbies éoliens plus intéressés par des gains financiers que par la défense de l'écologie ?
Il est fort dommage que M. le Préfet n’ait pas retenu l’argument de co-visibilité avancé par les deux communes voisines et les associations de défense de l’environnement pour refuser le permis de construire. C’est pourtant cet argument qui a été pris en compte par le tribunal administratif de Lyon pour annuler le permis de construire du parc éolien de l’Ain au motif que le parc est de nature « à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales ». [in Lyon Capitale, n°673, déc. 2008, p.15].
Dans le cas de la plaine du Yaume, avec sa valleuse et son point de vue vers la mer, avec son matériel lithique (cf. Un polissoir fixe à Veulettes-sur-Mer in Haute-Normandie Archéologique, n° 11, fascicule 2, 2006, Jean-Pierre Watté et Gérard Vaudrel), avec la proximité de l’église de Veulettes (M.H. 21 mars 1910), du château d’Auberville-la-Manuel (véritable « joyau du Pays de Caux » à l’instar du château d’Auffay à Oherville) et du manoir du Mesnil, c’est bien en présence de ce type de paysage qu’on se trouve.