Deux épaves allemandes datant de la dernière guerre reposent à proximité des Petites-Dalles. Les précisions ci-dessous sont aimablement données par Yvon CHARTIER du G.R.I.E.M.E. (Groupe de Recherche et d'Identification d'Epaves de Manche Est), coauteur du livre: La saga des épaves de la Côte d'Albâtre (Rouen 2002).
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Dans le Nord-Est des Petites-Dalles, une première épave dont la position est: 49 50 224 N pour 000 30 031 E (position en système GPS EURO 50), déclarée au SHOM de Brest par nous-mêmes et référencée SHOM sous le N° 18090246. Cette épave figure à ce jour sur les cartes. C'est certainement un patrouilleur allemand du type des Vorpostenboot (voir page 77 du livre porté en référence), le navire WIKING 7, dont il est question dans ce livre, faisait partie à n'en pas douter de la même flottille). Un canon de 88 mm est à ce jour encore fixé sur l'étrave du navire. Cette étrave est inclinée sur le côté tribord à plus de 45°. Le bastingage est encore en place. Le poste de pilotage est par contre bien posé à plat et la barre à roue de pilotage moitié fer et moitié bois est recouverte d'alcyon blanc, pièce unique encore visible sur nos épaves de la côte d'Albâtre. En fait c'est une épave qui est très près de la côte et qui n'offre qu'une visibilité le plus souvent réduite et de ce fait c'est une épave peu plongée et qui n'a fait l'objet d'aucune mesure à ce jour. Il faut rappeler que cette épave a coûté la vie à un plongeur (hors club), il y a une vingtaine d'année; plongeur, qui empêtré dans un filet, a sectionné son tuyau d'air en voulant se dégager. Cette épave sera à n'en pas douter dans notre prochain ouvrage. Voir ici les photos sous-marines de cette épave prises cet été par les plongeurs du GRIEME. |
Toujours dans le Nord-Est des Petites Dalles, mais un peu plus éloignée, une deuxième épave dont la position est: 49 50 699 N pour 000 30 183 E toujours en Euro 50. Ce serait en fait une barge de défense côtière du type Marine Fährpräme. (Voir récit de la page 45 de notre ouvrage). Cette épave est, comme toutes ses consoeurs du même type, retournée sur un fond de sable. Seules la partie arrière et la motorisation sont encore compréhensibles. Il y a encore trois ans, deux de ses trois hélices et arbres trônaient sur leurs chaises, juste devant les gouvernails ajourés. De gauche et de droite deux ailerons de stabilisation étaient en place. Entre ces hélices une plaque de fond avec une tourelle et si on soulevait cette tourelle, on soulèverait certainement la pièce d'artillerie qui est retournée et enfouie dans le sable. Le troisième arbre est tordu à plus de 90 ° et repose sur le côté de l'épave. Il faut suivre cet arbre en sortie du compartiment moteur, quelques accouplements et l'hélice en fonte bien « avancée » repose sur le sable et draine les filets perdus. Voir les photos sous-marines de cette épave prise cet été par les plongeurs du GRIEME. Dans le compartiment moteur quelques congres sont souvent en pleine eau. Plus loin, des compartiments d'obus en aluminium et puis un vaste champ de tôles enchevêtrées dans tous les sens. Cette deuxième épave sera également dans notre prochain ouvrage.
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N'oubliez pas d'aller voir les photos sous-marines de ces épaves prises cet été par les plongeurs du GRIEME.
François MATHIEU et Yvon CHARTIER, coauteurs de l'ouvrage cité.