La période de sécheresse de 1990 a été à l'origine de plusieurs incendies sur le plateau. C'est en raison de cette situation que le feu d'artifice des Petites-Dalles a été repoussé de la seconde quinzaine de juillet au 4 août.
Après la retraite aux flambeaux, le feu d'artifice a été tiré avec des précautions importantes, de la plage, en présence des pompiers.
A ce moment le vent avait faibli, mais il demeurait une brise de mer résiduelle.
Pendant le feu d'artifice, certaines fusées partiellement consumées ont été ramenées, par le vent, vers la vallée. Elles sont tombées, sur les joncs marins entraînant des amorces d'incendie. Les pompiers ont éteint plusieurs foyers. Par contre, ils n'ont pas été en mesure d'intervenir assez vite lorsque des foyers sont apparus au dessus de la petite falaise située à droite du premier blockhaus. Le feu attisé par le vent venant de la mer a commencé à s'étendre vers l'intérieur de la vallée.
Les pompiers ont alors décidé d'utiliser leur motopompe. Pour cela, il leur a fallu :
Lorsque la lance a commencé à fonctionner, l'incendie poussé par le vent s'était étendu dans la pente hors de portée de cette lance.
D'autres pompiers sont venus à la rescousse par le haut de la pente. Plusieurs heures ont été nécessaires pour éteindre tous les foyers. Les pompiers sont ensuite restés longtemps en observation, en haut de la pente, pour s'assurer qu'aucun foyer ne renaissait.
Les joncs marins ont brûlé, sur une bonne partie de la pente, entre le 1er blockhaus et le transformateur électrique du chemin Bellevue.
Ces deux photographies ont été prises plus d'une demi-heure après le début de l'incendie, au niveau du carrefour central et plus précisément du jardin de la Chaumière des Roses dont un mur apparaît à gauche sur une photographie.
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