13 Décembre 2004

Grâce aux explications claires de Pierre-François Mary qui a tout repris depuis le début des temps, je comprends beaucoup mieux tous ces phénomènes géologiques. Merci aussi à Sébastien Périaux, je suis bien d'accord avec lui pour dire que, s'agissant des Câtelets, c'est plus du côté de l'Histoire qu'il faut chercher des pistes que du côté de la géologie.

Flaubert (encore un Normand) a dit : «La bêtise consiste à vouloir conclure», c'est pourquoi je parlerai de point d'étape aujourd'hui.

• Deux réflexions générales d'abord :
  • le questionnement à la Candide ( je n'ose pas dire à la Socrate) reste une bonne méthode pour progresser dans le domaine des idées,
  • il est réjouissant de constater que l'amour d'un territoire entraîne autant de réflexions.
• Une leçon ensuite.
  • Il est fondamental lorsque l'on aborde ce genre de sujet, de préciser la maille de temps et d'espace sur laquelle on discute.
• Puis une constatation.
  • En m'excusant de prendre de nouveau mon cas personnel, mais il faut me comprendre je me sens concerné ! Ma maison (niveau TCD) à 800 m de la mer aujourd'hui, va se trouver au bord de la falaise dans 8.000 ans si la vitesse de recul est de 10 cm/an. A ce moment là, si la mer n'a pas changé de niveau (vive le protocole de Kyoto), il faudra une échelle de 25 m à mes lointains descendants pour aller se baigner. Bref, dans 8.000 ans les Petits-Dallais, réfugiés dans le fond de la valleuse (entre-temps ma maison aura pris de la valeur car en bord de mer) se creuseront la tête en se demandant à quelle époque La Cabournette, protégée par des épis de béton depuis les années 2.000 et de plus bâchée pour ne pas être érodée par les pluies, était rattachée à la terre. Leur seule solution sera bien sûr de consulter le fameux site préhistorique, hélas rédigé en français, « les-petites-dalles.org ».
• Une suggestion :
  • Les Petites-Dalles ont suscité de nombreuses vocations littéraires, hier comme aujourd'hui. Puisque on en est réduit à des supputations, pourquoi un Dallais doué ne lancerait-il pas, à partir de nos spéculations, dans un récit à la Jules Verne ou à la Robert Merle avec pour cadre le recul des falaises et les Câtelets ?
• Et un souhait enfin :
  • Le sujet étant loin d'être épuisé, je souhaite que, parmi les internautes qui nous liront, de nouveaux points de vue s'expriment. A cet égard je signale que nos amis anglais sont aussi passionnés. Vraiment, il faut aller voir 2 sites qui sont agréables et facilement accessibles. Certains éléments sont d'ailleurs cités par Sébastien Périaux :

Durdle Door, near Lulworth (Geogoly of the Dorset Coast)

et une collaboration franco-anglaise :

Le BERM Final Report : Bilingual Summary.

Pierre Dion