Décembre 2004
remarque que :
1/ Parmi les agents responsables du recul des falaises, le facteur continental, par infiltration de l'eau, est probablement plus important que le facteur marin.
2/ Les vallées suspendues actuelles (les valleuses) devraient permettre en prolongeant leur pente d'évaluer l'emplacement de l'ancien rivage.
La vitesse du recul des falaises est impossible à chiffrer de manière précise et le rattachement des Catelets à la côte il y a 500 ans reste donc très hypothétique.
affirme que le facteur principal du recul des falaises est bien la mer avec la présence ou l'absence d'un cordon de galets protecteur. Déduire de la pente des valleuses la ligne de rivage ancienne n'est pas raisonnable. L'existence d'une construction sur les Catelets du temps des Romains est une chose possible sinon probable. Il nous donne des références bibliographiques à l'appui de ses affirmations.
Sébastien Périaux précise par la suite que "le facteur principal d'érosion n'est pas le ressac, mais la hauteur de la falaise elle-même. C'est l'empilement vertical des couches de calcaire qui crée une pression croissante vers le bas. Donc lors que le ressac touche et délite le bas des falaises, il creuse une dépression qui provoque l'éboulement. Les études scientifiques montrent une corrélation entre érosion et hauteur de la falaise".
remarque que le caractère rectiligne de la côte actuelle du Pays de Caux évoque un recul très homogène de la côte.
insiste sur les rapports difficiles à établir entre rapidité de creusement des vallées et vitesse de recul des falaises : "tout est une question de chronologie et de vitesse relative." Si certaines vallées suspendues ne sont que des amorces de vallées qui n'ont jamais pu aboutir, rattrapées par le recul des falaises, d'autres sont probablement des vallées qui ont été amputées par ce recul. Le prolongement des vallées loin sous la mer va dans le sens de cette hypothèse.
replace le scénario du recul des falaises dans le contexte historique de l'ère quaternaire en soulignant que ce qui s'est passé sur notre côte depuis 10.000 ans ne représente "qu'un trait sur une carte d'école de la France". Quant à l'existence d'une construction sur les Catelets, elle reste très hypothétique.
avec humour ne veut pas conclure, mais met "un point d'étape" à cette discussion. Il termine en donnant deux références de sites Internet sur cette question, particulièrement bien faits et bien documentés.
signale un article spécialisé récent qui insiste sur le caractère imprévisible et discontinu des effondrements de la falaise et du rôle des infiltrations d'eau et des fractures du massif crayeux dans le recul de la côte.